Les plus grands acteurs de notre industrie y sont présents depuis si longtemps qu'ils se sont progressivement transformés en entreprises quasi paraétatiques. Ils travaillent via d'importants parcs immobiliers, infrastructures et systèmes informatiques répartis dans le monde entier. Ils n'ont en fait pas eu le temps de s'adapter au nouvel ordre mondial, que ce soit en matière de vitesse de communication et de livraison, ou de proactivité environnementale.

C'est un fait, au fil du temps, les délais d'exécution et les tarifs des plus grandes entreprises ont augmenté de façon exponentielle. Lorsqu'un client leur demande un devis pour une inspection, il n'est pas rare qu'elles mettent une semaine à répondre à son e-mail, une semaine de plus pour réaliser l'inspection, et une troisième semaine pour lui en transmettre le rapport. Il y a bien entendu de nombreuses explications à cela, en dehors des gigantesques sièges sociaux et équipes dirigeantes. Leur chaine de fourniture est considérablement ralentie par le manque de disponibilité de ressources internes, par le temps nécessaire à l'identification de l'inspecteur adéquat qui puisse réaliser la mission correctement, ou simplement par la nécessité, en dernier recours, de trouver un sous-traitant sur le lieu de l'inspection, qu'il s'agisse d'une entreprise ou d'un indépendant. Les conséquences vont bien au-delà du mécontentement du client, ou de l'inadéquation du travail fourni (un conteneur met 21 jours pour faire le tour du monde, tandis qu'il peut falloir jusqu'à 30 jours pour obtenir un rapport d'inspection avant expédition, et ce n'est là qu'un exemple parmi d'autres). 

Ces inefficiences structurelles sont à l'origine d'émissions de Co2 qui sont aujourd'hui impardonnables. Les "grandes entreprises" de l'inspection ont souvent tendance à envoyer l'un de leurs inspecteurs salariés sur un site éloigné pour effectuer une mission, simplement parce qu'il est disponible et qu'il faut "justifier" son salaire. Elles sont par ailleurs peu enclines à révéler qu'elles ont régulièrement recours à des sous-traitants, souvent à la dernière minute, et qui ne se trouvent pas nécessairement à proximité des sites d'inspection.

En tant que première marketplace de l'inspection au monde, inspexion.com ne prétend pas réduire instantanément l'empreinte carbone de l'industrie des TIC, mais nous essayons néanmoins d'ouvrir une brèche dans le système.

On sait que...

1. les multiples demandes de devis (d'un utilisateur) adressées à différentes sociétés d'inspection par e-mail représentent chacune 4g de CO2
2. la distance moyenne parcourue (il s'agit là d'une moyenne pondérée sur des milliers de missions, pour lesquelles les inspecteurs ont voyagé en voiture ou même en avion) est de 100km aller-retour, et que
3. 30 à 80 MB de rapports d'inspections sont également envoyés par e-mail... il est facile de calculer que le processus moyen "traditionnel" d'une inspection représente une émission de 800 g de CO2, tandis qu'une inspection réalisée via notre plateforme - tous les autres facteurs étant égaux par ailleurs - représente une émission de seulement 80 g.

En clair, et pour résumer, plus un inspecteur se trouve à proximité d'un site d'inspection, plus son temps de trajet jusqu'au site sera court.

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